Mardi
25 Avril 2023
Sarah Bernhardt, Monstre Sacré!, un spectacle de Marie Probst, Pascale Vachoux et Anne-Shlomit Deonna à découvrir le 25 avril 2023 au Théâtre Benno Besson, Yverdon-les-Bains.
En 2023, nous fêterons les 100 ans du décès de Sarah Bernhardt, monstre sacré du théâtre!
Dans cette évocation, deux talentueuses comédiennes genevoises, Marie Probst et Pascale Vachoux, vont porter tour à tour plusieurs voix, celle de Sarah Bernhardt, mais aussi celles des divers interlocuteurs que cette dernière va rencontrer au fil de sa vie... et même Madonna, par extrapolation.
Grâce au mapping de Daniel Cousido, la vraie Sarah va apparaître, par instants, dans ses postures scéniques les plus célèbres, drapant les comédiennes de lumière et d’un graphisme mouvant. Telle un diamant aux multiples facettes, la personnalité de Sarah Bernhardt se révèle au fur et à mesure que l’on avance dans la pièce, au travers de rencontres déterminantes telles que celles du directeur du Conservatoire de Paris, du photographe Félix Nadar, pour lequel elle posa à ses débuts et qui contribua à la starifier, ou encore Alfred Mucha, illustrateur de génie qui l’a immortalisée dans des affiches Art Nouveau.
De son enfance à son entrée au Conservatoire, des attitudes imposées par le jeu d’acteur à la fin du XIXe siècle, au travail du souffle et de la voix, les lubies de la Grande Sarah, tout est prétexte aux apparitions quelque peu fantomatiques mais éclairantes du fantôme de Sarah Bernhardt, comme dans un rêve qui n’a de cesse de filer la métaphore.
Car on se demande, au fil du spectacle: «Qui révèle qui?» ou, comme l’écrit Ludovic Chazaud, qui a collaboré à l’écriture et à la dramaturgie de la pièce: «En montant sur scène, les comédiennes incarnent-elles la diva, ou témoignent-elles du regard que l’on a porté sur elle, sur ses actes, ses émotions? Le public venait-il voir Phèdre ou Sarah Bernhardt dans Phèdre?».
Première star internationale à avoir joué dans le monde entier, la Grande Sarah aurait su tirer profit du mapping, outil artistique préfigurant d’autres stars comme Madonna justement.
L’alliage tout en finesse des projections, de la musique et de la lumière habille la pièce et porte merveilleusement ce récit-témoignage sous forme de visite guidée de la trajectoire de cette grande dame, la Divine.
«En ce temps sans beauté seule encore tu nous restes... Reine de l’attitude Et princesse des gestes.» Edmond Rostand
En 2023, nous fêterons les 100 ans du décès de Sarah Bernhardt, monstre sacré du théâtre!
Dans cette évocation, deux talentueuses comédiennes genevoises, Marie Probst et Pascale Vachoux, vont porter tour à tour plusieurs voix, celle de Sarah Bernhardt, mais aussi celles des divers interlocuteurs que cette dernière va rencontrer au fil de sa vie... et même Madonna, par extrapolation.
Grâce au mapping de Daniel Cousido, la vraie Sarah va apparaître, par instants, dans ses postures scéniques les plus célèbres, drapant les comédiennes de lumière et d’un graphisme mouvant. Telle un diamant aux multiples facettes, la personnalité de Sarah Bernhardt se révèle au fur et à mesure que l’on avance dans la pièce, au travers de rencontres déterminantes telles que celles du directeur du Conservatoire de Paris, du photographe Félix Nadar, pour lequel elle posa à ses débuts et qui contribua à la starifier, ou encore Alfred Mucha, illustrateur de génie qui l’a immortalisée dans des affiches Art Nouveau.
De son enfance à son entrée au Conservatoire, des attitudes imposées par le jeu d’acteur à la fin du XIXe siècle, au travail du souffle et de la voix, les lubies de la Grande Sarah, tout est prétexte aux apparitions quelque peu fantomatiques mais éclairantes du fantôme de Sarah Bernhardt, comme dans un rêve qui n’a de cesse de filer la métaphore.
Car on se demande, au fil du spectacle: «Qui révèle qui?» ou, comme l’écrit Ludovic Chazaud, qui a collaboré à l’écriture et à la dramaturgie de la pièce: «En montant sur scène, les comédiennes incarnent-elles la diva, ou témoignent-elles du regard que l’on a porté sur elle, sur ses actes, ses émotions? Le public venait-il voir Phèdre ou Sarah Bernhardt dans Phèdre?».
Première star internationale à avoir joué dans le monde entier, la Grande Sarah aurait su tirer profit du mapping, outil artistique préfigurant d’autres stars comme Madonna justement.
L’alliage tout en finesse des projections, de la musique et de la lumière habille la pièce et porte merveilleusement ce récit-témoignage sous forme de visite guidée de la trajectoire de cette grande dame, la Divine.
«En ce temps sans beauté seule encore tu nous restes... Reine de l’attitude Et princesse des gestes.» Edmond Rostand
Anne-Shlomit Deonna, mise en scène - Marie Probst & Pascale Vachoux, conception et jeu - Ludovic Chazaud Julie Gilbert, écriture
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