Mardi
11 Mars 2025
Sagrada Familia, un spectacle de Nathalie Lannuzel à découvrir le 11 mars 2025 au Théâtre Benno Besson, Yverdon-les-Bains.
Point de rencontre d’une histoire intime avec l’histoire de notre temps, Sagrada Familia déploie l’urgence d’une parole à quatre voix pour ressouder ce qui était dissocié.
Parce que vivre, c’est dire, c’est mettre en scène non pas la réalité, mais la puissance de vie qui la traverse. Et se remettre debout.
Ou comment édifier une cathédrale sur un marécage Sagrada Familia est une histoire de famille comme beaucoup d’autres, banale et singulière. Sacrée et massacrante. Une petite communauté au sein d’une plus grande, comme perdue au milieu de l’humanité.
Nathalie Lannuzel a traversé la terreur et puisé dans ce projet la foi pour parler de ce qui, partant d’un vécu intime irrecevable - l’inceste -, fait aujourd’hui acte de lien à notre humanité.
Par la prise de parole, la coupure peut devenir alliance, ce qui est dissocié revient sur la scène du monde et son récit ressoude les morceaux épars et qu’on croyait perdus.
S’il y a une urgence, elle est là. Dire, parler, trouver les mots pour relier, permettre à la parole de faire naître d’autres paroles, jusque-là interdites.
Par les liens retrouvés, les mots font surgir la beauté d'une évidence, celle de la vie. Chacun, chacune peut alors saisir ce qui le, la blesse ou scandalise, l’ouvrir comme un fruit et en extraire la force de revisiter sa propre histoire. «Dire, c’est attaquer le silence», dit l’anthropologue française Dorothée Dussy dans Le Berceau des dominations – Anthropologie de l’inceste. «Dire est une révolution.»
Point de rencontre d’une histoire intime avec l’histoire de notre temps, Sagrada Familia déploie l’urgence d’une parole à quatre voix pour ressouder ce qui était dissocié.
Parce que vivre, c’est dire, c’est mettre en scène non pas la réalité, mais la puissance de vie qui la traverse. Et se remettre debout.
Ou comment édifier une cathédrale sur un marécage Sagrada Familia est une histoire de famille comme beaucoup d’autres, banale et singulière. Sacrée et massacrante. Une petite communauté au sein d’une plus grande, comme perdue au milieu de l’humanité.
Nathalie Lannuzel a traversé la terreur et puisé dans ce projet la foi pour parler de ce qui, partant d’un vécu intime irrecevable - l’inceste -, fait aujourd’hui acte de lien à notre humanité.
Par la prise de parole, la coupure peut devenir alliance, ce qui est dissocié revient sur la scène du monde et son récit ressoude les morceaux épars et qu’on croyait perdus.
S’il y a une urgence, elle est là. Dire, parler, trouver les mots pour relier, permettre à la parole de faire naître d’autres paroles, jusque-là interdites.
Par les liens retrouvés, les mots font surgir la beauté d'une évidence, celle de la vie. Chacun, chacune peut alors saisir ce qui le, la blesse ou scandalise, l’ouvrir comme un fruit et en extraire la force de revisiter sa propre histoire. «Dire, c’est attaquer le silence», dit l’anthropologue française Dorothée Dussy dans Le Berceau des dominations – Anthropologie de l’inceste. «Dire est une révolution.»
Nathalie Lannuzel, texte et mise en scène - Cie les Mots pour le dire
Avec Claire Deutsch, Pierre-Isaïe Duc, Pierre Boulben, Alice Delagrave
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