Jeudi
13 Octobre 2016
Pascal–Descartes, un spectacle mis en scène par Daniel et William Mesguich à voir à L’Octogone à Pully le 13 octobre 2016.
Paris, le 24 septembre 1647: Descartes, philosophe renommé et le jeune prodige Pascal se retrouvent face à face durant plusieurs heures, dans le couvent des Minimes. De cette rencontre entre deux intelligences hors norme, rien n’a filtré, si ce n’est une ou deux notes jetées sur le papier par l’un et l’autre. Que purent-ils se dire? À partir de cette interrogation, Jean-Claude Brisville a imaginé librement cette conversation où la fascination réciproque est comme un désir rendu impossible par les points de vue contraires.
Ils discutent, ou plutôt ils "disputent", des sciences, de ses limites, de Dieu. Leurs divergences apparaissent vite. Descartes, rationaliste, réaliste, bon vivant ne dédaignant ni la bonne chère ni le beau sexe. Pascal maladif, mystique ardent, intransigeant, exaltant la souffrance et la mort. Si l’on sent progressivement tout ce qui sépare ces deux hommes, on perçoit aussi tout ce qui pourrait les unir.
Interprété par les Mesguisch père et fils, le texte brillant de Brisville prend toute son ampleur et donne à voir un spectacle magistral en résonance avec notre propre époque.
Paris, le 24 septembre 1647: Descartes, philosophe renommé et le jeune prodige Pascal se retrouvent face à face durant plusieurs heures, dans le couvent des Minimes. De cette rencontre entre deux intelligences hors norme, rien n’a filtré, si ce n’est une ou deux notes jetées sur le papier par l’un et l’autre. Que purent-ils se dire? À partir de cette interrogation, Jean-Claude Brisville a imaginé librement cette conversation où la fascination réciproque est comme un désir rendu impossible par les points de vue contraires.
Ils discutent, ou plutôt ils "disputent", des sciences, de ses limites, de Dieu. Leurs divergences apparaissent vite. Descartes, rationaliste, réaliste, bon vivant ne dédaignant ni la bonne chère ni le beau sexe. Pascal maladif, mystique ardent, intransigeant, exaltant la souffrance et la mort. Si l’on sent progressivement tout ce qui sépare ces deux hommes, on perçoit aussi tout ce qui pourrait les unir.
Interprété par les Mesguisch père et fils, le texte brillant de Brisville prend toute son ampleur et donne à voir un spectacle magistral en résonance avec notre propre époque.
De Jean-Claude Brisville, mise en scène Daniel et William Mesguich
Avec Daniel et William Mesguich
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