Nathan le Sage | Nicolas Stemann

Nathan le Sage est une ode à la tolérance religieuse. La pièce raconte l’histoire du juif Nathan et de sa foi dans la fraternité au temps du sultan musulman Saladin et des Croisés chrétiens. Dans une mise en scène inventive et musicale, Nicolas Stemann interroge la pièce de Lessing en la complétant avec un texte d’Elfriede Jelinek, montrant ainsi comment cet idéal de tolérance exige également d’assumer la responsabilité des conflits.

Une religion vaut-elle mieux qu’une autre? Alors qu’elles sont à nouveau convoquées pour justifier les incendies d’aujourd’hui, la question est d’actualité. La pièce de théâtre de Gotthold Ephraim Lessing Nathan le Sage, publiée en 1779, est un texte fondamental du siècle des Lumières. Il met en scène le juif Nathan et sa fille adoptive, la chrétienne Recha, dans la Jérusalem tout juste conquise par le musulman Saladin au XIe siècle. Recha vient d’être sauvée d’un incendie par un jeune croisé qui bientôt demandera sa main. Pourtant Nathan le tolérant, Nathan qui vient de démontrer à Saladin avec la célèbre parabole des anneaux que la religion la plus parfaite ne pouvait être que celle qui rend les êtres bons, ce Nathan-là ne peut accepter ce mariage. C’est que d’autres liens rapprochent les personnages entre eux.


Ce spectacle s'inscrit dans le cadre du Festival de la Bâtie 2016, des navettes sont prévues au départ de Place neuve à Genève le 14 septembre à 19h00 et le 17 septembre à 15h30.

De Gotthold Ephraim Lessing complété par Crassier, drame secondaire d'Elfriede Jelinek
Mise en scène Nicolas Stemann

Avec Lorry Hardel, Lara Katthabi, Mounir Margoum, Serge Martin, Elios Noël, Véronique Nordey, Laurent Papot et Lamya Regragui
Waël Koudaih (Rayess Bek) et Yann Pittard, musiciens