Jeudi
22 Octobre 2020
Les élucubrations d'un homme soudain frappé par la grâce, un spectacle d'Edouard Baer à découvrir le 22 octobre 2020 à L'Octogone, Pully.
Dans le théâtre soudain un homme surgit, l’air en fuite. «Est-ce un goût de luxe d’avoir un coup de mou?», s’interroge Édouard Baer avec son sens de l’absurde et de l’auto-dérision.
Qui est à ses trousses? Y a-t-il vraiment une menace? Il pourrait faire marche arrière, retourner à sa vie. Il est encore temps. Juste une excuse à trouver: un moment de panique, une erreur d’aiguillage, une rencontre imprévue… Ou au contraire larguer les amarres, pour toujours.
Comédien funambule, charmeur fantaisiste, Édouard Baer revient sur scène pour partager ses idées aux allures absurdes mais réalistes. Au cours de ce moment suspendu et rare où tout peut basculer, il se prend à imaginer d’autres vies. De grands destins. L’appel du large. Il se rêve Casanova, Bukowski, Thomas Bernhard, Romain Gary… Qu’auraient-ils fait à sa place?
Et moi, si j’étais moi, je ferais quoi? « Une fois qu’on s’est rendu compte qu’on n’était pas la personne qu’on croyait, c’est trop tard… » profère-t-il. «Un jour, je suis rentré chez moi et deux ans après je me suis aperçu que ce n’était pas chez moi», raconte-t-il encore dans un épisode pris de foliedouce.
Ce conteur des nuits, ce loufoque des jours, s’échappe en 1h30 avec son imaginaire sensible, drôle, élégante, ficelé en un patchwork savant aux coutures poétiques.
Comme il le dit, ça ne sert à rien de s’enfuir de soi-même.
Dans le théâtre soudain un homme surgit, l’air en fuite. «Est-ce un goût de luxe d’avoir un coup de mou?», s’interroge Édouard Baer avec son sens de l’absurde et de l’auto-dérision.
Qui est à ses trousses? Y a-t-il vraiment une menace? Il pourrait faire marche arrière, retourner à sa vie. Il est encore temps. Juste une excuse à trouver: un moment de panique, une erreur d’aiguillage, une rencontre imprévue… Ou au contraire larguer les amarres, pour toujours.
Comédien funambule, charmeur fantaisiste, Édouard Baer revient sur scène pour partager ses idées aux allures absurdes mais réalistes. Au cours de ce moment suspendu et rare où tout peut basculer, il se prend à imaginer d’autres vies. De grands destins. L’appel du large. Il se rêve Casanova, Bukowski, Thomas Bernhard, Romain Gary… Qu’auraient-ils fait à sa place?
Et moi, si j’étais moi, je ferais quoi? « Une fois qu’on s’est rendu compte qu’on n’était pas la personne qu’on croyait, c’est trop tard… » profère-t-il. «Un jour, je suis rentré chez moi et deux ans après je me suis aperçu que ce n’était pas chez moi», raconte-t-il encore dans un épisode pris de foliedouce.
Ce conteur des nuits, ce loufoque des jours, s’échappe en 1h30 avec son imaginaire sensible, drôle, élégante, ficelé en un patchwork savant aux coutures poétiques.
Comme il le dit, ça ne sert à rien de s’enfuir de soi-même.
Edouard Baer et Isabelle Nanty, mise en scène
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