La Melopée du petit barbare

La Mélopée du petit barbare est un cri, celui d’un petit barbare, sobriquet ironique, tout comme le chant plaintif d’un jeune homme qui en vérité n’a pas à ce plaindre. Le jeune homme se révolte parce que coupable. De là naît une réflexion sur les origines de ce sentiment universel et notamment véhiculé par notre culture occidentale, judéo-chrétienne: j’existe donc j’expie…

C’est aussi un rêve, le rêve d’une rencontre avec une femme dont la présence intrigue dans l’espace mental du petit barbare. J’ai d’abord voulu le texte ouvert, allusif et statique. C’est une expérimentation poétique où la parole doit devenir théâtre. Pour ce spectacle nous allons chercher à reproduire le moment de l’endormissement, cette petite fraction de vie dans laquelle le songe embrasse le réel. En conclusion nous pourrions dire qu’il n’y a pas de culpabilité sans désir, ainsi, cette Mélopée portera l’habit du désir, même si la relation entre cet homme et cette femme ne sera pas tout à fait l’objet d’un désir conventionnel…

Julien Mages

Texte et mise en scène Julien Mages

Jeu Julien Mages et Agnès Sourdillon