La Corneille

Julie, quarante-huit ans, informaticienne, mène une vie codifiée comme ses programmes et saine comme son régime bio. À la fin d'une journée, en revenant de son cours de yoga, elle trouve une corneille affolée dans son appartement alors que dans la foulée, sa mère débarque chez elle avec sa valise. Curieusement, elle ne fera ensuite que disparaître pour mieux revenir…

Ce n'est pas la première fois que le metteur en scène François Marin s'intéresse à une dramaturge québécoise capable d'aborder avec finesse les profondeurs d'une relation humaine comme la filiation. Dix ans après Le Collier d'Hélène de Carole Fréchette, pièce avec laquelle il avait rencontré un joli succès, il a choisi de monter La Corneille de Lise Vaillancourt. Ce qui rassemble ces deux auteures? La pudeur des sentiments, l'art de traiter de l'époque de manière intemporelle et une écriture singulière. Et comme chez Carole Fréchette, La Corneille se développe dans un long souffle onirique.

De Lise Vaillancourt, mise en scène François Marin

Avec Anne-Marie Yerly, Christine Vouilloz et Coline Ladetto