La colère du Tigre

Dans un décor translucide reflétant d’imaginaires Nymphéas, la pièce de Philippe Madral se consacre à l’amitié de deux grands hommes au crépuscule de leur vie.

Printemps 1923. Clemenceau, le Tigre, géant de la politique, vit retiré à 83 ans dans une maison au bord de l’Atlantique. À ses côtés, sa cuisinière Clotilde qui veille sur lui, et Marguerite Baldensperger, éditrice de l’ouvrage sur lequel il travaille. De quarante ans son aîné, Clemenceau n’ose lui déclarer sa flamme. Puis survient son ami, le géant des arts, Claude Monet: bientôt aveugle, il songe à abandonner Les Nymphéas, qu’il avait promis à l’Orangerie. Furieux de ce renoncement, Clemenceau pique l’une de ses plus mémorables colères.

Dans La colère du Tigre, on se laisse emporter par ce huis clos où deux géants du siècle dernier s’affrontent autour des grands thèmes: l’amitié, l’honneur, le sens de la vie, la vieillesse et l’amour.

De Philippe Madral, mise en scène Christophe Lidon

Avec Claude Brasseur, Yves Pignot, Sophie Broustal et Marie-Christine Danède