Mardi
14 Mars 2017
Bigre, une pièce de Pierre Guillois à découvrir au Théâtre de Beausobre à Morges le 14 mars 2017.
Il était une fois dans une grande ville, trois minuscules chambres de bonnes, habitées par deux hommes et une femme ayant l’art de se prendre les pieds dans le tapis de l’existence. L’un est plutôt bohème, l’autre souffre de TOCs, et la femme, discrète, a pour seul compagnon un poisson rouge. Lorsqu’ils ne se chamaillent pas, les trois voisins rêvent, honteux de planer si haut alors que le sol est si bas. Seuls ou ensemble, ils chantent Jacques Brel en japonais, s’affublent de peaux de bêtes, s’agitent sur des chorégraphies délirantes et enchaînent les catastrophes, dans une succession de saynètes ébouriffantes.
"Heureux soient les fêlés, car ils laissent passer la lumière", disait Groucho Marx. À la fois spectacle burlesque et théâtre mélodramatique, cette fable, qui rappelle autant Jacques Tati que les Deschiens, nous fait voir les vicissitudes de la solitude urbaine à travers le prisme de la farce désopilante. Devant ce spectacle sans paroles, concentré d’amour noir et d’humour vache, on rit avec un bonheur enfantin.
Il était une fois dans une grande ville, trois minuscules chambres de bonnes, habitées par deux hommes et une femme ayant l’art de se prendre les pieds dans le tapis de l’existence. L’un est plutôt bohème, l’autre souffre de TOCs, et la femme, discrète, a pour seul compagnon un poisson rouge. Lorsqu’ils ne se chamaillent pas, les trois voisins rêvent, honteux de planer si haut alors que le sol est si bas. Seuls ou ensemble, ils chantent Jacques Brel en japonais, s’affublent de peaux de bêtes, s’agitent sur des chorégraphies délirantes et enchaînent les catastrophes, dans une succession de saynètes ébouriffantes.
"Heureux soient les fêlés, car ils laissent passer la lumière", disait Groucho Marx. À la fois spectacle burlesque et théâtre mélodramatique, cette fable, qui rappelle autant Jacques Tati que les Deschiens, nous fait voir les vicissitudes de la solitude urbaine à travers le prisme de la farce désopilante. Devant ce spectacle sans paroles, concentré d’amour noir et d’humour vache, on rit avec un bonheur enfantin.
Texte et mise en scène Pierre Guillois
Avec Pierre Guillois, Agathe L’Huillier et Jonathan Pinto-Rocha
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