Dès le Vendredi
3 au 12 Octobre 2025
3
Octobre
2025
-
12
Octobre
2025
Augustin à la mine © Jeanne Roualet
Augustin à la mine, de Fabrice Melquiot, un spectacle de Julien Schmutz découvrir du 3 au 12 octobre 2025 au Théâtre Kléber-Méleau, Lausanne.
Augustin à la mine est une pièce pour sept actrices et acteurs mêlant la danse, les chants et le jeu et qui, comme son titre l’indique, a pour cadre le monde des mineurs, en un clair-obscur réalisé par des éclairages aux modalités plurielles, dans une perspective à la fois réaliste et symboliste.
La scénographie nous conduit principalement dans quatre espaces, celui de mines de charbon, celui de la place du village, mais aussi dans un jeu de diastole et de systole, d’ouverture et de resserrement, celui de la cuisine, de l’atelier et de la salle de consultation, par une combinaison de rampes Svoboda, de lanternes et bougies, de machines de vol, mais aussi par l’utilisation de «matériaux bruts tels que la terre, le charbon et le bois».
Par les témoignages de personnages auxquels donne vie Fabrice Melquiot comme Marie qui fut la petite sœur d’Augustin, « morte prématurément », à trois ans à peine, mais qui nous parle de dessous la terre et devient une voix off venue de l’au-delà, pour rassembler les souvenirs sur son « Augustin le Grand » dont les « boyaux de la terre » « étaient [la] maison », quand il vivait « le sort des pauvres avec d’autres gueules toutes noires, le peuple des sous-hommes, les pieds dans la houille et le pic à la main, exposé aux coups de poussière et à la montée des eaux, dans les fosses où le noir est un champ de fleurs mortes » (F. M.). *
Augustin à la mine est une pièce pour sept actrices et acteurs mêlant la danse, les chants et le jeu et qui, comme son titre l’indique, a pour cadre le monde des mineurs, en un clair-obscur réalisé par des éclairages aux modalités plurielles, dans une perspective à la fois réaliste et symboliste.
La scénographie nous conduit principalement dans quatre espaces, celui de mines de charbon, celui de la place du village, mais aussi dans un jeu de diastole et de systole, d’ouverture et de resserrement, celui de la cuisine, de l’atelier et de la salle de consultation, par une combinaison de rampes Svoboda, de lanternes et bougies, de machines de vol, mais aussi par l’utilisation de «matériaux bruts tels que la terre, le charbon et le bois».
Par les témoignages de personnages auxquels donne vie Fabrice Melquiot comme Marie qui fut la petite sœur d’Augustin, « morte prématurément », à trois ans à peine, mais qui nous parle de dessous la terre et devient une voix off venue de l’au-delà, pour rassembler les souvenirs sur son « Augustin le Grand » dont les « boyaux de la terre » « étaient [la] maison », quand il vivait « le sort des pauvres avec d’autres gueules toutes noires, le peuple des sous-hommes, les pieds dans la houille et le pic à la main, exposé aux coups de poussière et à la montée des eaux, dans les fosses où le noir est un champ de fleurs mortes » (F. M.). *
Attention: Les représentations du samedi et du dimanche sont précédées Des Femmes au coeur brut. À des fins de confort du public et du fait de la disposition des lieux, seuls des billets combinés pour Augustin à la mine et Des Femmes au coeur brut peuvent être achetés pour ces jours-ci (le 15 juin)
Dans le cadre du Festival d'Art Brut
Fabrice Melquiot, texte - Julien Schmutz, mise en scène
Avec Amélie Chérubin Soulières, Céline Goormaghtigh, Michel Lavoie, Marjolaine Minot, Jeanne Pasquier, Céline Rey, Diego Todeschini
Pour s’y rendre
Agenda
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