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Musique

Jeudi

26 Janvier 2017
Cornichons, radis, beurre, amandes, petit caprice, tarentelle pur sang, huile de ricin, tarentelle napolitaine: délire d'art brut? Non: confidences pianistiques – certes ouvertement ironiques – d’un Rossini au crépuscule de sa vie, recyclées (et amplifiées) par Ottorino Respighi pour un ballet commandé par Serge de Diaghilev et habillé des décors fauves d'André Derain… tout un programme! Ces extraits des Soirées musicales et des Péchés de ma vieillesse servent de support à une histoire toute simple: la révolte de poupées dansant le cancan dans la boutique d’un marchand de jouets… boutique assurément fantasque!

Avec Dukas et sa Symphonie en ut, on est au contraire face à un compositeur en début de carrière, qui cherche à affirmer sa voix. Mais la liberté n’en est pas absente pour autant, loin s'en faut: il y a du courage chez le jeune Français de trente ans à tenter de s'émanciper des deux grandes influences alors omniprésentes – celle de Franck et celle de d'Indy – en affirmant par les notes et l'expression que l'architecture n'est pas tout lorsque l'on bâtit une symphonie!


Au programme de ce concert:

Gioachino Rossini (1792-1868)
La gazza ladra, ouverture

Ottorino Respighi (1879-1936)
La boutique fantasque, suite, P. 120a d’après Rossini

Paul Dukas (1865-1935)
Symphonie en do majeur
Alexander Mayer, direction

Pour s’y rendre

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