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Musique

Dimanche

19 Février 2017
Aux yeux des compositeurs, le cor naturel a longtemps été un instrument aux moyens limités. Depuis le milieu du 18e siècle, les sons bouchés élargissent la technique de jeu. En plaçant la main dans le pavillon de sorte à fermer à moitié ou entièrement l’ouverture, il devient possible de jouer des gammes chromatiques. Face à ces instruments «nouveaux», les interprètes jouent souvent un rôle de muse. C'est le cas de Joseph Leitgeb, cor solo de la chapelle de Salzbourg, à qui l'on doit les plus belles pages pour l'instrument de Mozart. Mais il a fallu insister. On raconte que pour obtenir son premier concerto, Leitgeb aurait accepté la condition pour le moins farfelue fixée par l'auteur, à savoir patienter à genoux derrière un poêle (non chauffé) durant toute la composition!

Zemlinsky n'est pas dans la même position lorsqu'il aborde la composition de sa Symphonie n°1. Celle-ci voit le jour en 1892 alors qu'il fréquente encore le Conservatoire de Vienne: il lui faut faire ses preuves en démontrant d'une part sa parfaite assimilation de l'héritage du passé et affirmant de l'autre une personnalité capable de le dépasser. Un grand écart qui le conduira… au grand saut!


Au programme de ce concert:

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Lucio Silla, ouverture, K. 135

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour cor n°4, K. 495, en si bémol majeur

Alexander Zemlinsky (1871-1942)
Symphonie n°1, en ré mineur
Elena Schwarz, direction
Astrid Arbouch, cor

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