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Musique

Dimanche

19 Mars 2017
Le Concerto pour violon en ré majeur, op.61 de Beethoven est le concerto le plus délicat de tous à "se mettre sous les doigts" (comme disent les violonistes). Pas de triples cordes ni de haute voltige paganinienne derrière laquelle se "cacher", mais une immense cantilène qui s’arc-boute d’une extrémité à l’autre de l’œuvre de Beethoven et demande de l’interprète un son d’une fluidité presque contraire aux limites techniques du violon. Celui qui parvient à atteindre le sommet plonge toutefois l'auditeur dans une plénitude rare. Quel plus bel écrin pouvait dès lors choisir le premier violon solo du Sinfonietta, Felix Froschhammer, pour présenter son archet, ses doigts et son âme au public?

La Symphonie n° 3 de Schubert n'est pas en reste: écrite dans la même tonalité de ré majeur, elle est l'œuvre d'un jeune homme de 18 ans qui n'a déjà plus rien à prouver… ou tout du moins à la postérité! Les "contemporains", c'est bien connu, ont besoin d'un peu plus de temps pour mesurer le vrai talent. Le calcul est vite fait: composition en 1815, première lecture privée au cours d'une Schubertiade (ces réunions d'amis musiciens autour du compositeur promises à un bel avenir), et création publique le 19 février… 1881, à Londres qui plus est!


Au programme de ce concert:

Franck Martin (1890-1974)
Ouverture en hommage à Mozart

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour violon en ré majeur, op.61

Franz Schubert (1797-1828)
Symphonie n°3, D.200, en ré majeur
Alexander Mayer, direction
Felix Froschhammer, violon

Pour s’y rendre

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