Dimanche
1 Décembre 2019
La Liturgie de Saint Jean Chrysostome, de Piotr Ilich Tchaïkovsky, interprétée par le Chœur de la Cité de Lausanne, le 1er décembre 2019 au Temple d'Orbe.
Oeuvre a cappella, créée en 1879, en slavon liturgique. Une musique vocale pleine et dépouillée, profonde et fraîche, riche et simple, douce, méditative et puissante. Ici la musique est prière.
Tchaïkovsky s’est intéressé à la musique sacrée comme genre musical à une époque où il était déjà célèbre, non seulement en Russie, mais en Europe comme auteur de nombreuses pièces de musique instrumentale et de cinq opéras. A partir de 1878, il est en recherche spirituelle, se pose maintes questions sur le sens de la vie et se met à composer de la musique religieuse.
Il connaît la religion russe orthodoxe de l’intérieur, ayant chanté enfant la liturgie qui lui donnait une «profonde impression poétique». On peut dire que Tchaïkovsky est l’un des premiers compositeurs romantiques à s’être intéressé à la production d’oeuvres sacrées, genre contraignant. Tout d’abord l’oeuvre doit être purement vocale, l’église orthodoxe ne tolérant pas l’utilisation d’instruments de musique (Dieu doit être loué par l’instrument que lui-même a créé, les cordes vocales), et d’autre part le texte des différents hymnes qui constituent l’office liturgique doit être aisément compréhensible et ne pas disparaître derrière les effets musicaux.
Qui est saint Jean Chrysostome? Archevêque de Constantinople, né à Antioche en 349, il a été formé à l’art oratoire. Son éloquence est à l’origine de son surnom «Chrysostome», littéralement «bouche d’or». Sa rigueur et son zèle réformateur l’ont conduit à l’exil et à la mort.
La divine liturgie de saint Jean Chrysostome est la plus célébrée des divines liturgies dans les églises de rite byzantin.
Oeuvre a cappella, créée en 1879, en slavon liturgique. Une musique vocale pleine et dépouillée, profonde et fraîche, riche et simple, douce, méditative et puissante. Ici la musique est prière.
Tchaïkovsky s’est intéressé à la musique sacrée comme genre musical à une époque où il était déjà célèbre, non seulement en Russie, mais en Europe comme auteur de nombreuses pièces de musique instrumentale et de cinq opéras. A partir de 1878, il est en recherche spirituelle, se pose maintes questions sur le sens de la vie et se met à composer de la musique religieuse.
Il connaît la religion russe orthodoxe de l’intérieur, ayant chanté enfant la liturgie qui lui donnait une «profonde impression poétique». On peut dire que Tchaïkovsky est l’un des premiers compositeurs romantiques à s’être intéressé à la production d’oeuvres sacrées, genre contraignant. Tout d’abord l’oeuvre doit être purement vocale, l’église orthodoxe ne tolérant pas l’utilisation d’instruments de musique (Dieu doit être loué par l’instrument que lui-même a créé, les cordes vocales), et d’autre part le texte des différents hymnes qui constituent l’office liturgique doit être aisément compréhensible et ne pas disparaître derrière les effets musicaux.
Qui est saint Jean Chrysostome? Archevêque de Constantinople, né à Antioche en 349, il a été formé à l’art oratoire. Son éloquence est à l’origine de son surnom «Chrysostome», littéralement «bouche d’or». Sa rigueur et son zèle réformateur l’ont conduit à l’exil et à la mort.
La divine liturgie de saint Jean Chrysostome est la plus célébrée des divines liturgies dans les églises de rite byzantin.
Chœur de la Cité de Lausanne - Renaud Bouvier, direction
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