Vendredi
5 Décembre 2025
Les Collectionnistes, de François Barulet, un spectacle à découvrir le 5 décembre 2025 à L'Octogone, Pully.
Aujourd’hui, les impressionnistes sont connus dans le monde entier et leurs toiles se vendent à prix d’or. Pourtant, en cette fin de XIXe siècle, ce n’était pas gagné. Un journaliste de l’époque a même écrit : « Ces gens sont fous, mais il y a plus fou qu’eux, c’est Paul Durand-Ruel qui les achète ! »
Ce visionnaire passionné et son épouse sont au cœur des Collectionnistes. L’action se passe en 1874. Ceux que l’on ne nomme pas encore les impressionnistes vont organiser leur première exposition.
Nous sommes dans le salon bourgeois des Durand-Ruel. De la fenêtre, on aperçoit les toits d’immeubles et le ciel de Paris. On se croirait dans une toile de Caillebotte. Des sensations, des ressentis et des impressions, il va y en avoir tout au long du spectacle. Le travail visuel, conçu en grande intelligence avec des images vidéo, donne à ce spectacle des teintes somptueuses et nous plonge dans cette époque où le monde de la peinture allait être bouleversé
Il flotte un air à la Feydeau dans cette pièce. Ici, le Fil à la patte de Monsieur, ce sont ces « barbouilleurs » qui vont finir par le ruiner. Même si son épouse ne comprend pas cet engouement pour ses toiles trop « abstraites », cela ne l’empêche pas de le soutenir. Mais à sa façon !
Sous nos yeux, se déploie le destin hors du commun de ce couple visionnaire. Le spectacle est de toute beauté. Il fallait au moins cela pour rendre hommage à un homme de goût, à l’art toute simplement.
Aujourd’hui, les impressionnistes sont connus dans le monde entier et leurs toiles se vendent à prix d’or. Pourtant, en cette fin de XIXe siècle, ce n’était pas gagné. Un journaliste de l’époque a même écrit : « Ces gens sont fous, mais il y a plus fou qu’eux, c’est Paul Durand-Ruel qui les achète ! »
Ce visionnaire passionné et son épouse sont au cœur des Collectionnistes. L’action se passe en 1874. Ceux que l’on ne nomme pas encore les impressionnistes vont organiser leur première exposition.
Nous sommes dans le salon bourgeois des Durand-Ruel. De la fenêtre, on aperçoit les toits d’immeubles et le ciel de Paris. On se croirait dans une toile de Caillebotte. Des sensations, des ressentis et des impressions, il va y en avoir tout au long du spectacle. Le travail visuel, conçu en grande intelligence avec des images vidéo, donne à ce spectacle des teintes somptueuses et nous plonge dans cette époque où le monde de la peinture allait être bouleversé
Il flotte un air à la Feydeau dans cette pièce. Ici, le Fil à la patte de Monsieur, ce sont ces « barbouilleurs » qui vont finir par le ruiner. Même si son épouse ne comprend pas cet engouement pour ses toiles trop « abstraites », cela ne l’empêche pas de le soutenir. Mais à sa façon !
Sous nos yeux, se déploie le destin hors du commun de ce couple visionnaire. Le spectacle est de toute beauté. Il fallait au moins cela pour rendre hommage à un homme de goût, à l’art toute simplement.
François Barulet, texte - Christophe Lidon, mise en scène
Avec Christelle Reboul, Christophe de Mareuil, Frédéric Imberty, Victor Bourigault
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