Mercredi
18 Septembre 2024
18
Septembre
2024
Fanny Ardant © Emilie Brouchon.jpg
La Blessure et la Soif, avec Fanny Ardant, un spectacle de Laurence Plazenet à découvrir le 18 septembre 2024 à L'Octogone, Pully.
L’amour fou porte un nom : celui de Fanny Ardant.
La comédienne revient au théâtre après quatre ans d’absence pour y renouer avec les affres d’une passion extrême. Qui mieux que l’incandescente Femme d’à côté , si bien filmée par François Truffaut, pour dire le dérèglement des sens, la perte de soi dans l’autre ?
Rivée au cœur d’un XVIIe siècle, l’histoire se déroule sur une quinzaine d’années. Le temps que mettront les amants illicites pour s’avouer leur attirance, s’y consumer, puis se séparer. Le temps qu’il faudra à l’homme pour tenter de se ressaisir en fuyant sa maîtresse, avant de revenir expier sa faute entre les murs d’un monastère où elle le rejoint et le perd pour de bon.
La parole arrive d’un monde révolu, quand la chair ne pouvait exulter qu’au prix de tourments intérieurs. Un monde si désuet qu’il se conjugue, sur scène, le plus souvent au subjonctif. Ce temps-là, passé de mode dans les théâtres qui lui préfèrent des adresses plus directes, renaît en majesté grâce à la voix ensorceleuse de Fanny Ardant.
Elle étire les voyelles jusqu’à leur dernier souffle et métamorphose sa partition en un chant hypnotique offrant une nouvelle illustration de son talent éblouissant.
L’amour fou porte un nom : celui de Fanny Ardant.
La comédienne revient au théâtre après quatre ans d’absence pour y renouer avec les affres d’une passion extrême. Qui mieux que l’incandescente Femme d’à côté , si bien filmée par François Truffaut, pour dire le dérèglement des sens, la perte de soi dans l’autre ?
Rivée au cœur d’un XVIIe siècle, l’histoire se déroule sur une quinzaine d’années. Le temps que mettront les amants illicites pour s’avouer leur attirance, s’y consumer, puis se séparer. Le temps qu’il faudra à l’homme pour tenter de se ressaisir en fuyant sa maîtresse, avant de revenir expier sa faute entre les murs d’un monastère où elle le rejoint et le perd pour de bon.
La parole arrive d’un monde révolu, quand la chair ne pouvait exulter qu’au prix de tourments intérieurs. Un monde si désuet qu’il se conjugue, sur scène, le plus souvent au subjonctif. Ce temps-là, passé de mode dans les théâtres qui lui préfèrent des adresses plus directes, renaît en majesté grâce à la voix ensorceleuse de Fanny Ardant.
Elle étire les voyelles jusqu’à leur dernier souffle et métamorphose sa partition en un chant hypnotique offrant une nouvelle illustration de son talent éblouissant.
Unique représentation en Suisse
Laurence Plazenet, texte - Catherine Schaub, mise en scène
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