Dès le Jeudi
7 au 13 Mai 2015
Derborence cite des faits réels, un bout de montagne qui est tombé il y a exactement trois cents ans, au-dessus de Martigny. Bêtes et hommes engloutis. Ramuz en a tiré une histoire de résurrection : celle d’Antoine, pâtre disparu sous l’éboulement, qui réapparaît sept semaines après la catastrophe, et que les habitants du village prennent pour un fantôme.
Mathieu Bertholet a adapté le livre de Charles Ferdinand Ramuz pour quatre femmes et six hommes. La première réalisation de cette oeuvre s’est donnée dans le cirque de montagnes de Derborence : face au public, cet été, les nuages, les montagnes, les arbres, la terre, toute une scénographie naturelle telle qu’exposée dans le livre d’un artiste qui se disait davantage peintre qu’écrivain. La réalisation en salle se nourrit de cette ouverture de plein ciel, tout en y ajoutant une scénographie et une bande-son pour transposer en intérieur la puissance de la nature.
Sur le plateau, dix acteurs qui disent le roman de manière chorale, chorégraphique, collective. Mathieu Bertholet a mis en musique le Derborence de Ramuz, dans la parole et dans le corps, effaçant les personnages, disséminant sur ce groupe les différentes voix : celles de la montagne, celles des veuves, celles des âmes sous les rochers. Travaillant la masse, l’anonyme, l’individu, l’homme, la femme, cherchant des rythmes, des litanies, des fulgurances, pour dire le deuil, la contemplation, le silence, la douleur. Et pour dire surtout l’amour, puisque Derborence est un roman sur la puissance effective de l’amour.
Mathieu Bertholet a adapté le livre de Charles Ferdinand Ramuz pour quatre femmes et six hommes. La première réalisation de cette oeuvre s’est donnée dans le cirque de montagnes de Derborence : face au public, cet été, les nuages, les montagnes, les arbres, la terre, toute une scénographie naturelle telle qu’exposée dans le livre d’un artiste qui se disait davantage peintre qu’écrivain. La réalisation en salle se nourrit de cette ouverture de plein ciel, tout en y ajoutant une scénographie et une bande-son pour transposer en intérieur la puissance de la nature.
Sur le plateau, dix acteurs qui disent le roman de manière chorale, chorégraphique, collective. Mathieu Bertholet a mis en musique le Derborence de Ramuz, dans la parole et dans le corps, effaçant les personnages, disséminant sur ce groupe les différentes voix : celles de la montagne, celles des veuves, celles des âmes sous les rochers. Travaillant la masse, l’anonyme, l’individu, l’homme, la femme, cherchant des rythmes, des litanies, des fulgurances, pour dire le deuil, la contemplation, le silence, la douleur. Et pour dire surtout l’amour, puisque Derborence est un roman sur la puissance effective de l’amour.
Théâtre Vidy à Lausanne du 07 au 13 mai 2015.
D’après le roman éponyme Derborence de Charles-Ferdinand Ramuz
Adaptation et mise en scène Mathieu Bertholet
Avec Rebecca Balestra, Léonard Bertholet, Baptiste Morisod, Fred Jacot-Guillarmod, Julien Jacquérioz, Simon Jouannot, Lenka Luptakova, Louka Petit-Taborelli, Agathe Hazard-Raboud, Nora Steinig
D’après le roman éponyme Derborence de Charles-Ferdinand Ramuz
Adaptation et mise en scène Mathieu Bertholet
Avec Rebecca Balestra, Léonard Bertholet, Baptiste Morisod, Fred Jacot-Guillarmod, Julien Jacquérioz, Simon Jouannot, Lenka Luptakova, Louka Petit-Taborelli, Agathe Hazard-Raboud, Nora Steinig
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