Dès le Vendredi
20 au 29 Mai 2016
Sometime I think / I’ve found my hero / but it’s a queer romance / All that you need is a ticket / Come on, big boy, / ten cents a dance… contait une chanson populaire des années 1930. Ten cents a dance, dix centimes pour une danse. On les appelle les taxi-dancers, ces jeunes gens qui louent leurs bras le temps d’une danse. On vient chercher auprès d’eux un contact physique ou de la tendresse, on vient jouer avec le désir, s’offrir une capsule de temps libéré du quotidien, abandonner à la musique et au déhanchement lascif un peu de sa solitude et y glisser un brin de sa fantaisie.
Marie-Caroline Hominal remonte aux origines de cette pratique dans l’Amérique des années folles, alors que s’ouvrent les premiers Taxi Dance Halls. La danseuse et chorégraphe romande invite deux acolytes à se projeter avec elle dans le souvenir de l’un d’eux, le Dreamland. Tous trois l’imaginent, le fantasment, le convoquent, le réinventent. Entre les danseurs et nous circule alors quelque chose des corps qui se sont frôlés au son des sérénades populaires, des regards qui ont tu ce qui les animait. Devenus des fantômes du passé errant dans le présent, nous retrouvons à travers eux le souvenir précieux et enfoui de ce qui nous lie au corps d’un être inconnu, une nostalgie faite de langueur maternelle et d’érotisme, de délicatesse et de besoin d’abandon.
Le corps de ces danseurs se tient comme sur un seuil, entre passé et présent, entre notre plus profonde intimité et le corps à jamais inconnu de l’autre, entre le frisson de l’interdit et l’élégance discrète de la séduction qui ne dit pas son nom.
Autour du spectacle
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26 mai à l'issu de la représentation - Rencontre avec les artistes
Marie-Caroline Hominal remonte aux origines de cette pratique dans l’Amérique des années folles, alors que s’ouvrent les premiers Taxi Dance Halls. La danseuse et chorégraphe romande invite deux acolytes à se projeter avec elle dans le souvenir de l’un d’eux, le Dreamland. Tous trois l’imaginent, le fantasment, le convoquent, le réinventent. Entre les danseurs et nous circule alors quelque chose des corps qui se sont frôlés au son des sérénades populaires, des regards qui ont tu ce qui les animait. Devenus des fantômes du passé errant dans le présent, nous retrouvons à travers eux le souvenir précieux et enfoui de ce qui nous lie au corps d’un être inconnu, une nostalgie faite de langueur maternelle et d’érotisme, de délicatesse et de besoin d’abandon.
Le corps de ces danseurs se tient comme sur un seuil, entre passé et présent, entre notre plus profonde intimité et le corps à jamais inconnu de l’autre, entre le frisson de l’interdit et l’élégance discrète de la séduction qui ne dit pas son nom.
Autour du spectacle
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26 mai à l'issu de la représentation - Rencontre avec les artistes
Conception, et chorégraphie Marie-Caroline Hominal
Avec Ivan Blagajcevic, Marie-Caroline Hominal et Teresa Vittucci
En anglais, surtitré en français
En anglais, surtitré en français
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