Dès le Vendredi
6 au 7 Décembre 2024
Into The Hairy, un spectacle de la Sharon Eyal Dance Company à découvrir les 6 et 7 décembre 2024 à L'Octogone, Pully.
Sharon Eyal fait partie du petit bataillon d’artistes israéliens issus de la Batsheva Dance Company avec laquelle elle a dansé pendant 18 ans et pour laquelle, dès 2009, elle créait ses premières chorégraphies.
De cette période où elle a d’abord pratiqué la technique Martha Graham avant de danser auprès d’Ohad Naharin qui la pousse à créer, elle privilégie des mouvements partant du bassin et garde la capacité d’exprimer, sous une forme claire, sensuelle et d’une incroyable précision, toutes les émotions qui la traversent.
Into The Hairy (À l’intérieur de la chevelure) est une pièce pour sept danseurs, que Sharon crée avec son complice et co-auteur Gai Behar et à laquelle participe également Koreless, un musicien britannique appartenant à la nouvelle génération des compositeurs de musique électronique.
Elle y creuse plus profondément encore la nature de ses sentiments, comme si, selon ses mots, il s’agissait de mettre « la peau de mon âme à nu ». Dans ses trois pièces récentes, OCD Love, Love Chapter 2 et Chapter 3 The Brutal Journey of the Heart, il s’agissait d’amour. Cette fois, sans que le thème y soit formulé directement, il est toujours question d’affects. Ceux qui connaissent la danse de Sharon Eyal, exacerbée, primitive, allant même jusqu’à l’extase, et d’une vitalité contagieuse reconnaîtront dans Into The Hairy, non seulement son penchant pour le groove de l’« underground clubbing culture » mais également son respect pour la technique classique qu’elle pousse toujours plus loin à travers des tensions musculaires.
Et en effet, si la source de sa danse est instinctive, la forme qu’elle entend lui donner est particulièrement soignée et requiert une solide technique.
Les danseurs de Sharon Eyal Dance Company, outre la virtuosité, possèdent aussi une intense présence scénique. Sincères et généreux, ils arrivent sur scène chargés d’émotions. Durant les répétitions, Sharon Eyal leur a, comme à son habitude, proposé des images qui stimulent l’imagination, provoquent et renforcent la sensibilité.
Sharon Eyal, qui redoute les mots, parle peu et rarement. Ce n’est pas nécessaire : sa danse, même collective, est la plus intime qui soit !
Sharon Eyal fait partie du petit bataillon d’artistes israéliens issus de la Batsheva Dance Company avec laquelle elle a dansé pendant 18 ans et pour laquelle, dès 2009, elle créait ses premières chorégraphies.
De cette période où elle a d’abord pratiqué la technique Martha Graham avant de danser auprès d’Ohad Naharin qui la pousse à créer, elle privilégie des mouvements partant du bassin et garde la capacité d’exprimer, sous une forme claire, sensuelle et d’une incroyable précision, toutes les émotions qui la traversent.
Into The Hairy (À l’intérieur de la chevelure) est une pièce pour sept danseurs, que Sharon crée avec son complice et co-auteur Gai Behar et à laquelle participe également Koreless, un musicien britannique appartenant à la nouvelle génération des compositeurs de musique électronique.
Elle y creuse plus profondément encore la nature de ses sentiments, comme si, selon ses mots, il s’agissait de mettre « la peau de mon âme à nu ». Dans ses trois pièces récentes, OCD Love, Love Chapter 2 et Chapter 3 The Brutal Journey of the Heart, il s’agissait d’amour. Cette fois, sans que le thème y soit formulé directement, il est toujours question d’affects. Ceux qui connaissent la danse de Sharon Eyal, exacerbée, primitive, allant même jusqu’à l’extase, et d’une vitalité contagieuse reconnaîtront dans Into The Hairy, non seulement son penchant pour le groove de l’« underground clubbing culture » mais également son respect pour la technique classique qu’elle pousse toujours plus loin à travers des tensions musculaires.
Et en effet, si la source de sa danse est instinctive, la forme qu’elle entend lui donner est particulièrement soignée et requiert une solide technique.
Les danseurs de Sharon Eyal Dance Company, outre la virtuosité, possèdent aussi une intense présence scénique. Sincères et généreux, ils arrivent sur scène chargés d’émotions. Durant les répétitions, Sharon Eyal leur a, comme à son habitude, proposé des images qui stimulent l’imagination, provoquent et renforcent la sensibilité.
Sharon Eyal, qui redoute les mots, parle peu et rarement. Ce n’est pas nécessaire : sa danse, même collective, est la plus intime qui soit !
Sharon Eyal et Gai Behar, chorégraphie - Koreless, musique
Avec Darren Devaney, Juan Gil, Alice Godfrey, Johnny McMillan, Keren Lurie Pardes, Nitzan Ressler, Heloise Resslr, Heloise Jocqueviel, Greg Lau
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