Mardi
19 Mai 2026
Le Quatuor Zaïde présente Franz, un programme à découvrir le 19 mai 2026, Salle du Lignon, Vernier.
Le Quatuor Zaïde explore la musique de Franz Schubert, empreinte d’une coexistence permanente entre lumières et ténèbres, entre douceur et noirceur, entre vie et mort, avec un programme mêlant trois œuvres majeures du compositeur romantique autrichien.
La musique de Schubert, notamment le quatuor La jeune fille et la mort, explore la dualité entre l’attirance et la peur de la mort. Elle mêle douceur et onirisme, symbolisant la lutte et la résistance de la jeune fille.
Cette ambiguïté, qui se retrouve également dans Le roi des aulnes, captive le quatuor Zaïde, qui ressent à la fois la douceur de la mort comme sou- lagement ou comme la nostalgie de ce que l’on a vécu, mais aussi comme une menace sous-jacente.
Plus doux que ces deux pièces mais néanmoins habité par le tourment, le quatuor n°13 Rosemonde, qui tire son nom de la citation dans son second mouvement du thème du ballet éponyme, est une des seules dernières œuvres de Schubert à avoir été publiée et jouée en public du vivant de son auteur.
Ce treizième quatuor est profondément nostalgique, intime, et pétri d’une humilité qui sous-tend toute l’œuvre de Schubert. L’apparente douceur et légèreté que l’on perçoit dans ces œuvres semble être l’expression de la mort, séductrice et menant vers un au-delà qui apaise. Est-ce l’aveu d’un Schubert malade, tiraillé à la fin de son existence par la souffrance et l’envie malgré tout de vivre?
L’élan vital, lui, est matérialisé par une écriture musicale puissante et presque orchestrale, aux allures sombres et graves, où se mêlent force et colère.
Le Quatuor Zaïde explore la musique de Franz Schubert, empreinte d’une coexistence permanente entre lumières et ténèbres, entre douceur et noirceur, entre vie et mort, avec un programme mêlant trois œuvres majeures du compositeur romantique autrichien.
La musique de Schubert, notamment le quatuor La jeune fille et la mort, explore la dualité entre l’attirance et la peur de la mort. Elle mêle douceur et onirisme, symbolisant la lutte et la résistance de la jeune fille.
Cette ambiguïté, qui se retrouve également dans Le roi des aulnes, captive le quatuor Zaïde, qui ressent à la fois la douceur de la mort comme sou- lagement ou comme la nostalgie de ce que l’on a vécu, mais aussi comme une menace sous-jacente.
Plus doux que ces deux pièces mais néanmoins habité par le tourment, le quatuor n°13 Rosemonde, qui tire son nom de la citation dans son second mouvement du thème du ballet éponyme, est une des seules dernières œuvres de Schubert à avoir été publiée et jouée en public du vivant de son auteur.
Ce treizième quatuor est profondément nostalgique, intime, et pétri d’une humilité qui sous-tend toute l’œuvre de Schubert. L’apparente douceur et légèreté que l’on perçoit dans ces œuvres semble être l’expression de la mort, séductrice et menant vers un au-delà qui apaise. Est-ce l’aveu d’un Schubert malade, tiraillé à la fin de son existence par la souffrance et l’envie malgré tout de vivre?
L’élan vital, lui, est matérialisé par une écriture musicale puissante et presque orchestrale, aux allures sombres et graves, où se mêlent force et colère.
Programme
Franz Schubert:
Le roi des Aulnes (arrangé par E. Mouret)
Rosamunde, quatuor à cordes n° 13 en la mineur,
D. 804 (op. 29)
La jeune fille et la mort, quatuor à cordes n° 14 en
ré mineur, D. 810
Charlotte Maclet et Leslie Boulin Raulet, violons - Céline Tison, alto -Juliette Salmona, violoncelle
Pour s’y rendre
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