Dimanche
23 Janvier 2022
23
Janvier
2022
Jean-Sélim Abdelmoula © Kaupo Kikkas
Jean-Sélim Abdelmoula, un récital de piano à découvrir le 23 janvier 2022 au Théâtre de Grand-Champ, Gland
Jean-Sélim Abdelmoula est né à Rolle en 1991. A 18 ans, il obtient un master de soliste dans la classe de Christian Favre à Lausanne. Il a aussi étudié la composition avec Xavier Dayer à Genève.
Il se perfectionne encore en piano et en composition à la Guildhall School de Londres. Il est l’invité, comme pianiste et compositeur, de grands festivals en Europe et en Amérique.
En toute humilité, il nous a fait savoir «je n’écris malheureusement jamais sur ma musique, je m’en excuse!» La découverte de son Mirage n’en sera que plus captivante! Les autres chefs-d’œuvre de son programme présentent trois compositeurs au sommet de leur inspiration créatrice: chacun s’est totalement détaché d’un académisme ankylosant et a ouvert de nouveaux chemins dans l’expression musicale. Janacek, avec une musique étrange, d’une rare intensité, qui nous émeut parce qu’elle nous révèle notre propre intimité. Schumann, dans une ode tourmentée adressée à Clara Wieck.
Et pour finir, l’avant-dernière sonate de Beethoven qui prouve, une fois de plus, la liberté que le compositeur avait de tout temps appelée de ses vœux: extrême audace de la forme, larges développements inattendus, écriture cyclique (les thèmes dérivent du motif initial), usage de récitatifs dramatiques et de parties fuguées.
Exceptionnellement, cette sonate n’a pas de dédicataire ce qui fit dire: « Beethoven ne pouvait dédier qu’à lui-même cette expression de sa propre vie.»
Jean-Sélim Abdelmoula est né à Rolle en 1991. A 18 ans, il obtient un master de soliste dans la classe de Christian Favre à Lausanne. Il a aussi étudié la composition avec Xavier Dayer à Genève.
Il se perfectionne encore en piano et en composition à la Guildhall School de Londres. Il est l’invité, comme pianiste et compositeur, de grands festivals en Europe et en Amérique.
En toute humilité, il nous a fait savoir «je n’écris malheureusement jamais sur ma musique, je m’en excuse!» La découverte de son Mirage n’en sera que plus captivante! Les autres chefs-d’œuvre de son programme présentent trois compositeurs au sommet de leur inspiration créatrice: chacun s’est totalement détaché d’un académisme ankylosant et a ouvert de nouveaux chemins dans l’expression musicale. Janacek, avec une musique étrange, d’une rare intensité, qui nous émeut parce qu’elle nous révèle notre propre intimité. Schumann, dans une ode tourmentée adressée à Clara Wieck.
Et pour finir, l’avant-dernière sonate de Beethoven qui prouve, une fois de plus, la liberté que le compositeur avait de tout temps appelée de ses vœux: extrême audace de la forme, larges développements inattendus, écriture cyclique (les thèmes dérivent du motif initial), usage de récitatifs dramatiques et de parties fuguées.
Exceptionnellement, cette sonate n’a pas de dédicataire ce qui fit dire: « Beethoven ne pouvait dédier qu’à lui-même cette expression de sa propre vie.»
Programme:
Leos Janacek, Dans les brumes
Robert Schumann, Fantaisie op.17
Jean-Sélim Abdelmoula, Mirage
Ludwig van Beethoven, Sonate en la bémol majeur no 31, op. 110
Jean-Sélim Abdelmoula, piano
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