Mardi
15 Avril 2025
L'Ensemble vocal Mimesis et l'Ensemble instrumental Fratres, un concert à découvrir le 15 avril 2025 à l'Eglise du Sacré-Coeur, Lausanne.
Le Requiem Impérial (K51-53) a été originellement composé en mars 1720 pour les funérailles d’Eléonore Magdalena, veuve de Leopold 1er. Il a ensuite été joué à trois reprises en 1729, 1736 et 1740 pour les obsèques impériales de Leopold Joseph of Lotheringen, Eugène de Savoie et Charles VI, avant que ce style ne tombe dans une certaine désuétude dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Par rapport à d’autres messes de requiem écrites à la même période, le Requiem Impérial n’est pas une manifestation de grandeur et de pouvoir, plutôt un portrait sobre de la douleur qui est propre au deuil, telle une confrontation musicale avec la mort même.
Fux déploie une orchestration simple et réduite qui n’inclut pas de trompettes ni de timbales, se conformant à la pratique du « stylus mixtus » ; seul les trombones et les cornets muets participent au dialogue avec les cordes et les chanteurs
Le choeur est, dans sa configuration classique à cette époque, à cinq voix avec l’intervention de solistes, ce qui rappelle inévitablement le dialogue de type « concertino » avec « ripieno » de goût et facture typiquement italiens.
>Pas de cérémoniel pompeux, le ton solennel est marqué par un style contrapunctique clair et lumineux qui se passe de longues phrases d’ornement orchestrales. Le requiem se termine avec la prière du « Lux aeterna » avec une note d’espérance et le regard profondément croyant du fidèle qui invoque son Seigneur afin qu’il puisse illuminer de sa lumière éternelle le repos du défunt, car lui seul est miséricordieux («quia pius es»).
Le Requiem Impérial (K51-53) a été originellement composé en mars 1720 pour les funérailles d’Eléonore Magdalena, veuve de Leopold 1er. Il a ensuite été joué à trois reprises en 1729, 1736 et 1740 pour les obsèques impériales de Leopold Joseph of Lotheringen, Eugène de Savoie et Charles VI, avant que ce style ne tombe dans une certaine désuétude dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Par rapport à d’autres messes de requiem écrites à la même période, le Requiem Impérial n’est pas une manifestation de grandeur et de pouvoir, plutôt un portrait sobre de la douleur qui est propre au deuil, telle une confrontation musicale avec la mort même.
Fux déploie une orchestration simple et réduite qui n’inclut pas de trompettes ni de timbales, se conformant à la pratique du « stylus mixtus » ; seul les trombones et les cornets muets participent au dialogue avec les cordes et les chanteurs
Le choeur est, dans sa configuration classique à cette époque, à cinq voix avec l’intervention de solistes, ce qui rappelle inévitablement le dialogue de type « concertino » avec « ripieno » de goût et facture typiquement italiens.
>Pas de cérémoniel pompeux, le ton solennel est marqué par un style contrapunctique clair et lumineux qui se passe de longues phrases d’ornement orchestrales. Le requiem se termine avec la prière du « Lux aeterna » avec une note d’espérance et le regard profondément croyant du fidèle qui invoque son Seigneur afin qu’il puisse illuminer de sa lumière éternelle le repos du défunt, car lui seul est miséricordieux («quia pius es»).
Programme:
J.J. Fux, Kaiserrequiem
Dario Alasia, direction
Galerie de photos
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