Social Tw. Fb.
Musique

Samedi

30 Novembre 2019
Cédric Pescia interprète des toccatas de Bach, le 30 novembre 2019 au Théâtre Kléber-Méleau, Lausanne.

La toccata ou l’art du bien toucher.

On connaît tous sa monumentale Toccata et fugue en ré mineur, qui comme la plupart des pièces pour orgue de cette époque en Allemagne du Nord a recours au Stylus phantasticus, style de musique dérivé de l’improvisation. On connaît moins les sept Toccatas pour clavecin BWV 910 à 916. Leçon de rattrapage bienvenue.

Du latin toccare (toucher), le mot toccata désigne à l’origine une pièce pour clavier destinée à mettre le musicien en contact avec les registres de son instrument – à l’image du prélude. On la trouve dès le début de l’ère baroque en Italie – chez Claudio Monteverdi, qui avec la Toccata d’ouverture de son Orfeo offre l’un des rares exemples de «toccata orchestrale», mais surtout chez les grands organistes Girolamo Frecobaldi et Alessandro Scarlatti – et en Allemagne, avec Jan Pieterszoon Sweelinck, Johann Jakob Froberger et Dietrich Buxtehude.

Rapidement, la toccata se mue en démonstration virtuose. C’est le cas chez Jean-Sébastien Bach qui, dit-on, aimait à tirer l’ensemble des jeux de tout nouvel instrument passant sous ses doigts pour en évaluer la puissance. Les sept Toccatas pour clavecin BWV 910 à 916 qu’il livre à la postérité durant ses années à Weimar (1707-1713) se caractérisent par une liberté étonnante, proche de l’improvisation.
Cédric Pescia, piano

Pour s’y rendre

Cela pourrait aussi vous intéresser

Découvrez aussi...

leprogramme.ch vous propose une sélection d’événements à découvrir. Vous pouvez utiliser la recherche avancée pour visualiser plus d’événements.