Dès le Vendredi
7 au 8 Février 2020
Schmürz, une pièce de Gian Manuel Rau d'après Jean-Luc Lagarce et Boris Vian à découvrir les 7 et 8 février 2020 au Théâtre Benno Besson, Yverdon-les-Bains.
Chez Lagarce, une petite société de personnages bloqués dans un appartement refait le monde tandis que la révolution gronde dehors. Chez Vian, c’est une famille bourgeoise confortablement installée qui se retrouve à devoir déménager sans cesse dans l’appartement du dessus – toujours plus petit ! – pour fuir le Bruit (une rumeur mystérieuse) tout en tapant à cœur joie sur le «schmürz», métaphore informe du bouc émissaire et incarnation de la peur.
Dans les deux univers, on vit à huis clos, on parle, on raconte, on craint, on s’accroche à la réalité tout en côtoyant l’absurde. A tout moment, on retrouve un «schmürz » devant ses pieds comme un vieux chien fidèle. Et on attend que l’inéluctable vienne frapper à notre porte.
Avec Erreur de construction (1977), hommage grand ouvert de Jean-Luc Lagarce à Ionesco, suivi des Bâtisseurs d’empire (1959), fable absurde de Boris Vian, ce n’est pas à une leçon d’architecture métaphysique que Gian Manuel Rau nous convie, mais plutôt à une leçon de déconstruction par le langage et le non-sens. Baigné de la culture du théâtre contemporain allemand, anglais et belge, il nous invite dans son univers lyrique pétri d’inventions visuelles et sonores pour réfléchir aux mécanismes humains face à la peur de l’inconnu.
► En relation avec le specacle: Bord plateau le 7 février, à l’issue de la représentation
► En relation avec le specacle: Tête à têtes au foyer avec Gian Manuel Rau, le 8 février à 19h, avant la représentation
Chez Lagarce, une petite société de personnages bloqués dans un appartement refait le monde tandis que la révolution gronde dehors. Chez Vian, c’est une famille bourgeoise confortablement installée qui se retrouve à devoir déménager sans cesse dans l’appartement du dessus – toujours plus petit ! – pour fuir le Bruit (une rumeur mystérieuse) tout en tapant à cœur joie sur le «schmürz», métaphore informe du bouc émissaire et incarnation de la peur.
Dans les deux univers, on vit à huis clos, on parle, on raconte, on craint, on s’accroche à la réalité tout en côtoyant l’absurde. A tout moment, on retrouve un «schmürz » devant ses pieds comme un vieux chien fidèle. Et on attend que l’inéluctable vienne frapper à notre porte.
Avec Erreur de construction (1977), hommage grand ouvert de Jean-Luc Lagarce à Ionesco, suivi des Bâtisseurs d’empire (1959), fable absurde de Boris Vian, ce n’est pas à une leçon d’architecture métaphysique que Gian Manuel Rau nous convie, mais plutôt à une leçon de déconstruction par le langage et le non-sens. Baigné de la culture du théâtre contemporain allemand, anglais et belge, il nous invite dans son univers lyrique pétri d’inventions visuelles et sonores pour réfléchir aux mécanismes humains face à la peur de l’inconnu.
► En relation avec le specacle: Bord plateau le 7 février, à l’issue de la représentation
► En relation avec le specacle: Tête à têtes au foyer avec Gian Manuel Rau, le 8 février à 19h, avant la représentation
Avec Djamel Belghazi, Céline Bolomey, Caroline Cons, José Lillo, Marie Ruchat, Isabelle Vesseron
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