Dès le Jeudi
26 au 29 Octobre 2017
Au but, une pièce de Thomas Bernhard mise en scène par Georges Grbic à découvrir au Théâtre de l'Oriental du 26 au 29 octobre 2017.
Dans une ville des Pays-Bas, une mère et sa fille attendent l’arrivée d’un auteur dramatique. Sa dernière création les a si profondément bouleversées qu’à l’issue de la représentation, elles l’ont invité à venir passer quelques jours avec elles dans la station balnéaire de Katwijk, dans leur maison au bord de la mer.
Dans un extraordinaire huis-clos, Thomas Bernhard nous entraîne, à travers le personnage principal de la Mère, dans une réflexion intime et non dénuée d’humour sur sa propre activité d’écrivain. Écrite au début des années quatre-vingt, Au but interroge une génération désabusée par la montée du libéralisme, les premières alertes du changement climatique, on entend en arrière-fond les attentats terroristes des Brigades Rouges.
La question reste d’actualité: que peut répondre l’art à cet état du monde, à cet aveuglement, à cette violence qui ne se contient plus? À quoi sert le théâtre? Comment peut-il bousculer le sens de nos vies, dénoncer l’artifice des engagements d’une société aliénée par sa seule apparence?
Partenaire de cette quête, la musique accompagne ces personnages comme une conscience évanouie, mais qui reste peut-être le dernier refuge d’une beauté qui rend la vie supportable.
Dans une ville des Pays-Bas, une mère et sa fille attendent l’arrivée d’un auteur dramatique. Sa dernière création les a si profondément bouleversées qu’à l’issue de la représentation, elles l’ont invité à venir passer quelques jours avec elles dans la station balnéaire de Katwijk, dans leur maison au bord de la mer.
Dans un extraordinaire huis-clos, Thomas Bernhard nous entraîne, à travers le personnage principal de la Mère, dans une réflexion intime et non dénuée d’humour sur sa propre activité d’écrivain. Écrite au début des années quatre-vingt, Au but interroge une génération désabusée par la montée du libéralisme, les premières alertes du changement climatique, on entend en arrière-fond les attentats terroristes des Brigades Rouges.
La question reste d’actualité: que peut répondre l’art à cet état du monde, à cet aveuglement, à cette violence qui ne se contient plus? À quoi sert le théâtre? Comment peut-il bousculer le sens de nos vies, dénoncer l’artifice des engagements d’une société aliénée par sa seule apparence?
Partenaire de cette quête, la musique accompagne ces personnages comme une conscience évanouie, mais qui reste peut-être le dernier refuge d’une beauté qui rend la vie supportable.
De Thomas Bernhard, mise en scène Georges Grbic
Avec Pauline Epiney, Diana Fontannaz, Pascale Güdel, Valérie Liengme, Anne Sée et Raphaël Vachoux
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